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L’IUCT-O dans le projet de recherche européen MEDIRAD


L’IUCT-O dans le projet de recherche européen MEDIRAD

Des scientifiques, physiciens et cliniciens spécialisés dans les applications médicales des rayonnements ionisants réunis autour d’un nouveau projet financé par la Commission Européenne dans le but d’améliorer la radioprotection des patients et des professionnels de la santé.


Lancé en juin 2017, le projet MEDIRAD, d'une durée de quatre ans, est coordonné par l'Institut européen de recherche en imagerie biomédicale (EIBIR, Autriche) et s’articule autour d’un consortium de 33 partenaires représentant 14 pays européens. « La force de MEDIRAD est son approche multidisciplinaire unique impliquant des groupes de recherche en radiologie, médecine nucléaire, radiothérapie, dosimétrie, épidémiologie, biologie, bio-informatique, modélisation, radioprotection et santé publique », explique Elisabeth Cardis d'ISGlobal (Espagne), coordinatrice scientifique du projet. L’IUCT O est le seul établissement français a  participé  à ce projet.

 

L'utilisation des rayonnements ionisants en médecine n'a cessé d’augmenter et cette tendance devrait se poursuivre, avec des avantages sanitaires évidents pour la population grâce à l'amélioration des technologies de diagnostic et de thérapie. Cependant, cette augmentation des niveaux d'exposition aux rayonnements soulève également un certain nombre de problèmes de sûreté : les effets potentiels sur la santé des patients et des travailleurs médicaux doivent être évalués, des outils d'évaluation des doses adaptés à la pratique clinique doivent être développés et les procédures optimisées, les doses d'exposition doivent être maîtrisées afin d’assurer une radioprotection adéquate des personnes exposées.

 

L'objectif global de MEDIRAD est de répondre à ces besoins en améliorant les fondements scientifiques et la pratique de la radioprotection en médecine. Pour atteindre cet objectif, MEDIRAD a trois cibles opérationnelles majeures :

  • améliorer l'estimation et l'enregistrement des doses délivrées au niveau des organes ;
  • évaluer et comprendre les mécanismes des effets des expositions médicales, en se concentrant sur les effets cardiovasculaires de la radiothérapie dans le traitement du cancer du sein et sur les risques de cancer après tomodensitométrie chez les enfants et les adolescents ;
  • élaborer des recommandations consensuelles de politique fondées sur la science pour une protection efficace des patients, des travailleurs et du grand public.