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Palmarès Le Point, Toulouse à l’honneur


Palmarès Le Point, Toulouse à l’honneur

Le palmarès hôpitaux et cliniques 2021 de l'hebdomadaire a paru le 23 septembre et montre l’excellence toulousaine dans le domaine de la santé. Cette année, le CHU de Toulouse arrive en tête du tableau d’honneur des établissements publics de France. En oncologie, l'IUCT-Oncopole se positionne une nouvelle fois parmi les meilleurs établissements français pour les pathologies qu'il prend en charge, tout comme les services de Rangueil/Larrey et de Purpan.

L'IUCT-Oncopole est :

  • 2e pour la prise en charge des cancers ORL (2e en 2020)
  • 5e pour la chirurgie des cancers du sein (4e en 2020)
  • 5e pour la prise en charge des leucémies de l'adulte (5e en 2020)
  • 5e pour la prise en charge des lymphomes et myélomes (11e en 2020).
  • 5e pour la chirurgie des cancers de l’ovaire (nouveauté 2021)
  • 6e pour la chirurgie des cancers de l’utérus (nouveauté 2021)
  • 9e pour la prise en charge des cancers de la peau (8e en 2020)
  • 12e pour la chirurgie des sarcomes des tissus mous (7e en 2020)


« Nous nous maintenons dans le top 5 dans la plupart de nos spécialités : ORL, cancers féminins, hémopathies malignes (leucémie, lymphome et myélome), cancers de la peau et sarcomes. Ce qui témoigne de la dynamique collective à l'œuvre sur le site de l'Oncopole, souligne le Pr Jean-Pierre Delord. Je tiens à féliciter tout le personnel de l’IUCT-O pour leurs efforts et leur engagement. »

 

Les localisations prises en charge par le CHU de Toulouse (Rangueil/Larrey et Purpan) :

  • Tumeurs du cerveau (Purpan) : 4e (4e en 2020)
  • Cancers de la thyroïde (Rangueil/Larrey) : 6e (7e en 2020)
  • Chirurgie des cancers osseux (Purpan) : 6e (2e en 2020)
  • Cancers de la prostate (Rangueil/Larrey) : 2e (4e en 2020)
  • Cancers du poumon (Rangeuil/Larrey) : 18e (14e en 2020)
  • Cancers côlon ou intestin (Rangueil/Larrey) : 7e (28e en 2020)
  • Cancers de l'estomac ou de l'œsophage (Rangueil/Larrey) : 10e (7e en 2020)
  • Cancers du rein (Rangueil/Larrey) : 4e (8e en 2020)
  • Cancers du foie (Rangueil/Larrey) : 12e (nouveauté 2021)
  • Cancers de la vessie (Rangueil/Larrey) : 21e (23e en 2020)
  • Cancers du pancréas (Rangueil/Larrey) : 8e (nouveauté 2021)

 



La chirurgie des tumeurs ORL

La chirurgie est un traitement fréquent des cancers ORL. Elle est proposée seule ou en association avec la radiothérapie voire la chimiothérapie.


La chirurgie consiste habituellement l’exérèse de la tumeur et une exérèse des ganglions du cou de façon uni ou bilatérale (curage ganglionnaire). Les deux sont réalisés au cours d’une seule et même intervention.
 

Le curage ganglionnaire

Le curage permet l’exérèse puis l’analyse des ganglions potentiellement atteints. En l’absence de ganglion suspect dans le bilan initial, le curage permet d’analyser au microscope tous les ganglions cervicaux et de limiter les risques d’évolution ultérieure d’une métastase ganglionnaire.
 

L’exérèse de la tumeur

Selon sa localisation et ses extensions la tumeur peut être retirée par voie externe (cicatrice cervicale) ou bien en passant par la bouche (voie transorale, microscopique avec laser ou bien assistance robotique). La zone d’exérèse, selon les situations, peut être laissée en cicatrisation dirigée, ou bien nécessiter une reconstruction, avec un lambeau, effectuée dans le même temps opératoire. Un lambeau local peut être utilisé (lambeau de joue, de peau du cou…).
Dans certaines situations, un greffon de tissu est prélevé ailleurs sur le patient (peau de l’avant-bras, de la cuisse ou os de la jambe (péroné)), avec artère et veines secondairement anastomosées à des vaisseaux du cou pour rendre cette greffe viable et faciliter la cicatrisation.

Ces gestes concernant le cou, la gorge et la bouche nécessitent souvent le recours à une trachéotomie et une sonde nasogastrique le temps de la cicatrisation post-opératoire et de la rééducation orthophonique post-opératoire.
 

Les techniques innovantes

Les progrès technologiques et le perfectionnement des gestes rendent les interventions moins invasives, les suites post-opératoires moindres. L’équipe de chirurgie développent des techniques dites mini-invasive par l’assistance du robot chirurgical par exemple, ou encore l’endoscopie endonasale, qui consiste à passer par les narines pour atteindre la base du crâne et les sinus. L’objectif est double : maintenir l’efficacité thérapeutique et diminuer les séquelles post-opératoires.