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Expertise
- membre de la Société française de gynécologie oncologique
- membre de l'European society of gynaecological oncology
- membre du groupe ARCAGY-GINECO
Septembre turquoise
Le cancer du col de l’utérus, priorité à la prévention
Chaque année 3000 nouveaux cas sont diagnostiqués en France. Un tiers le sont à un stade avancé, ce qui complique la prise en charge et peut entrainer des séquelles. La cause des cancers cervico-utérins est connue : les infections à papillomavirus humains (HPV) susceptibles de se transformer en lésions pré-cancéreuses puis cancéreuses. Depuis 2018 un programme national de dépistage organisé est mis en place. Il repose sur deux tests réalisés après frottis (prélèvement de cellules au niveau du col utérin) :
- un examen cytologique (au microscope) recommandé entre 25 et 30 ans tous les trois ans ;
- le test HPV-HR, qui détecte la présence de 7 types de HPV à haut risque oncogène, recommandé lui entre 30 et 65 ans. Il est à réaliser tous les 5 ans.
La vaccination contre les infections à HPV vient compléter le dispositif de prévention. Elle est proposée pour les jeunes filles et garçons âgés de 11 à 14 ans révolus : en 2 injections, avec un rattrapage de la vaccination possible entre 15 et 19 ans révolus si elle n’a pas eu lieu entre 11 et 14 ans. 3 injections sont alors nécessaires. Il faut rappeler que les papillomavirus sont transmissibles par voie sexuelle et également responsables des cancers de l’anus, de la gorge et du pénis.
Les modalités de dépistage et de suivi sont détaillées sur le site de l’INCa