En savoir plus sur le service recherche clinique (Pr Jean-Pierre Delord) de l'IUCT-Oncopole avec le reportage 'In Vivo'  (France 5).



Chiffres clefs


336 essais cliniques ouverts aux inclusions en 2021

1 744 nouveaux patients inclus en 2021 soit 16% de la file active.

50% d'essais de phases précoces


Un site d'information grand public 

notre-recherche-clinique.fr




Liste des essais cliniques ICR-IUCT-Oncopole 

Via clinicaltrials.gov 

 


Recherches nécessitant une réutilisation de données


La nouvelle réglementation en vigueur applicable au traitement de données à caractère personnel et, en particulier, le règlement UE 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 (ci-après le « RGPD ») a pour objectif de renforcer la maîtrise des personnes sur les données les concernant.

Les personnes prises en charge dans le cadre de l’activité de l’Institut doivent être informées du traitement de données personnelles les concernant (art. 14 RGPD). Les patients sont autorisés à demander à l’Institut la communication des données recueillies et à exercer leurs droits de modification, de correction, de mise à jour ou d’effacement de ces données.

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Efficacité du trio PCD en traitement de première rechute du myélome multiple


Publication Blood

Efficacité du trio PCD en traitement de première rechute du myélome multiple

Les résultats d'une étude coordonnée par le Pr Michel Attal et le Pr Hervé Avet-Loiseau de l'IUCT-Oncopole, et Claire Mathiot de l'Institut Curie ont été publiés dans la revue internationale Blood, du mois de novembre. 


Il s'agit d'un essai clinique multicentrique de phase II portant sur l'évaluation de la stratégie de traitement de première rechute PCD : pomalidomide (4 mg/jour jours 1 à 21), cyclophosphamide (300 mg jours 1, 8, 15 et 22) et dexaméthasone (40 mg jours semaines 1 à 4 et 15 à 18 d'un cycle de 28 jours).

Grâce à la collaboration d'une trentaine de centres français, cet essai clinique a intégré une centaine de patients en première rechute issus d'un autre essai (IFM 2009/DFCI) qui visait à comparer la survie sans progression de la maladie entre 2 groupes de patients : l'un traité par un protocole sans autogreffe (groupe A) associant lénalidomide, bortézomib et dexaméthasone (VRD), l'autre comprenant un traitement intensif avec autogreffe (groupe B).

Dans le cadre du nouvel essai clinique, les patients du groupe A ayant rechuté au traitement de première intention ont reçu 4 cycles de traitement PCD suivis d'une greffe autologue de cellules souches, puis de 2 nouveaux cycles PCD de consolidation.

En parallèle, les patients du groupe B (qui avaient reçu une autogreffe lors du 1er essai), ont reçu 4 cycles de traitement PCD. S'ils présentaient une progression de la maladie, 5 autres cycles PCD leur étaient administrés ; sinon, ils recevaient une seconde autogreffe suivie de 2 cycles PCD comme le groupe A (ce dernier cas de figure a concerné moins de 15% des patients du groupe B).

Un traitement d'entretien à base de pomalidomide-dexométhasone a ensuite été administré aux deux groupes A et B jusqu'à progression de la maladie. 

Selon les résultats de l'étude, 85% des patients ont répondu au traitement après les 4 premiers cycles de PCD, avec une réponse partielle observée chez 51% des patients et une très bonne réponse partielle chez 33% des patients. Le temps de réponse médian au traitement a ainsi été estimé à 33,5 mois.

La survie sans progression de la maladie (PFS) a également été évaluée : 84.1%, 68.4% et 46.4%, respectivement 12, 24 et 36 mois après le début du traitement PCD. La survie globale (OS) a aussi été estimée pour ces 3 temps : 98%, 92.6% et 84.01% respectivement. Du côté des toxicités, 73% des patients ont présenté des effets indésirables de grade 3-4 après 4 cycles de PCD. 62% de ces effets indésirables étaient hématologiques et restaient gérables.

En conclusion, ces résultats offrent une perspective intéressante pour la prise en charge des patients atteints de myélome multiple : 100% oral et relativement peu couteux, le traitement PCD apparaît comme un traitement de seconde ligne efficace aux effets indésirables modérés.  

Garderet, L., Kuhnowski, F., Berge, B., Roussel,M., Escoffre-Barbe, M., Lafon, I., Facon, T., Leleu, X., Karlin, L., Perrot, A., Moreau, P., Marit, G., Stoppa, A.-M., Royer, B., Chaleteix, C., Tiab, M., Araujo, C., Lenain, P., Macro, M., Voog, E., Benboubker, L., Allangba, O., Jourdan, E., Orcsini-Piocelle, F., Brechignac, S., Eveillard, J.-R., Belhadj, K., Wetterwald, M., Pegourie, B., Jaccard, A., Eisenmann, J.-C., Glaisner, S., Mohty, M., Hulin, C., Avet Loiseau,H., Mathiot, C., Attal,M., 2018. Pomalidomide, cyclophosphamide, and dexamethasone for relapsed multiple myeloma. Blood.

Lire l'article sur le site de Blood



Labellisations


Le Bureau des essais cliniques est certifié ISO 9001:2015 pour la conception et la gestion des essais cliniques en cancérologie.
Voir le certificat

L'Unité de recherche clinique est labellisée Centre INCa d'essais cliniques de phase précoce.


La recherche clinique

Développer de nouveaux traitements, mettre au point de stratégies innovantes pour améliorer la réponse aux thérapies existantes, l’ambition de l’IUCT-oncopole est de favoriser la recherche clinique précoce. En continu depuis sa création, il se dote des technologies de pointe, s’enrichit des expertises émergentes, et s’ouvre aux collaborations académiques et industrielles. Il est Centre Labellisé INCa Phases Précoces (CLIP2).


Les objectifs de la recherche clinique sont :

  • l'amélioration de la survie des malades ;
  • l'optimisation des traitements ;
  • la désescalade thérapeutique pour une réduction des effets secondaires et tardifs ; 
  • l'amélioration de la qualité de vie des patients.

 

En 8 ans le nombre d'essais cliniques à doublé à l'IUCT-Oncopole

En 2021, 336 essais cliniques étaient ouverts aux inclusions. 1 744 nouveaux patients ont été inclus dans un essai (soit +8% depuis 2020), soit 16% de la file active.

 

1 essai sur 2 à l'IUCT-Oncopole est un essai de phase précoce

Un indicateur qui s'explique par :

  • Le continuum soin-recherche, véritable colonne vertébrale de l'IUCT-Oncopole, de sa conception architecturale jusqu'à l'intégration des médecins dans les 18 équipes du CRCT
  • Des plateformes de haut-niveau comme l’immuno-monitorage, le laboratoire pharmacologie 
  • Une unité de recherche clinique au sein de la pharmacie et une autorisation MTI (Médicaments traitements innovants)
  • Des laboratoires de forte expertise :
  • Une plateforme de phase préclinique - CREFRE-US006 
  • Une unité de support biopathologique des essais cliniques - SBEC 

 

Et également : 

  • Une Direction recherche et innovation ICR certifiée ISO 9001 : 2015. Elle est dotée depuis novembre 2021 d'une unité Biostatistics & Health Data Science 
  • Une Direction recherche et innovation du CHU de Toulouse certifiée ISO 9001 : 2015
  • Un hôpital de jour en recherche clinique, un hôpital traditionnel en recherche clinique, une unité d'immunothérapie
  • Un Centre de ressources biologiques Cancer avec plus de 33 collections conservées

 

Membre du réseau OncoDIStinCT

L’IUCT-Oncopole fait partie du réseau de recherche clinique international OncoDIStinCT. Initié en 2015, ce réseau comprend aujourd’hui 27 membres dont 16 « Comprehensive Cancer Centers ». Son objectif est d’initier des études multicentriques innovantes permettant d’accélérer le développement de médicaments anticancéreux, en particulier pour les situations où il n’existe pas de standard thérapeutique à ce jour. 

 

Membre du réseau des centres CLIP² du Grand Sud-Ouest 

Pour accroître leur visibilité et leur capacité de participation à des essais de phase précoce en cancérologie, l’IUCT-Oncopole et les autres Centres labellisés par l’INCa pour les essais de phase précoce (CLIP²) dans le périmètre du Grand Sud-Ouest ont souhaité se fédérer, avec l’appui spécifique du Cancéropôle Grand Sud-Ouest (GSO), en un « Réseau des centres de phase précoce du Grand Sud-Ouest ». Le réseau est ainsi constitué par l’IUCT-Oncopole au travers de l’ICR, le CHU de Bordeaux, l’Institut Bergonié, et l’Institut régional du cancer de Montpellier.
Cette démarche de mutualisation des compétences concerne un bassin de population (plus de 10 millions d’habitants) représentant un niveau de recrutement important. Ce réseau s’appuie, grâce à la collaboration effective des 4 établissements de santé concernés, sur leurs plateformes de biologie moléculaire labellisées par l’INCa et leurs Centres de ressources biologiques (CRB) coordonnés au sein du réseau CRB-cancer GSO. Elle bénéficie également de l’implication de plusieurs industriels qui contribuent à son financement.