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CP - Airbus et l'IUCT-Oncopole s'associent pour accélérer la recherche contre le cancer
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Mypebs : le dépistage de demain
Mypebs : le dépistage de demain
Le professeur Florence Dalenc participe au projet de recherche international sur le dépistage du cancer du sein.
Dans le cadre du dépistage organisé en France, les femmes d’âge compris entre 50 et 74 ans sont invitées à réaliser une mammographie tous les deux ans et bénéficient d’une double lecture radiologique. Ce programme n’est suivi que par 40% environ des femmes ciblées : « Il faut améliorer la participation à ce dépistage qui offre deux lectures par deux radiologues différents. La mammographie est un examen difficile à lire, 7% des cancers du sein sont diagnostiqués grâce à cette double lecture » précise le Pr F. Dalenc. Le dépistage tel qu’il est organisé actuellement en France a quelques limites. En particulier, il peut exister des diagnostics d’intervalle (entre deux mammographies) et il ne tient pas compte du risque individuel. « Nous pensons que le dépistage devrait être plus personnalisé » ajoute le Pr F. Dalenc. MyPeBs*, étude internationale pilotée notamment par le Dr Suzette Delaloge de l’Institut Gustave Roussy vient d’ouvrir. Elle a pour objectif de préparer les futurs programmes de dépistage européens.
85 000 femmes âgées de 40 à 70 ans seront recrutées dans 5 pays dont 20 000 en France. Elles se répartiront en deux groupes par tirage au sort. Le premier suivra le dépistage « standard » (pas de mammographie entre 40 et 49 ans et une mammographie tous les deux ans entre 50 et 70 ans). Le second groupe participera à un programme personnalisé selon trois niveaux de risques de développer un cancer du sein : haut, intermédiaire ou bas. Cinq paramètres seront pris en compte : l’âge, la densité mammaire, les éventuels antécédents personnels de lésions mammaires bénignes (telles que l’hyperplasie canalaire atypique ou le carcinome lobulaire in situ), les antécédents familiaux et un test salivaire étudiant le polymorphisme génétique (variations individuelles de certains gènes). À chacun de ces niveaux de risque correspondra un rythme de dépistage différent. « Le but est de montrer qu’un dépistage personnalisé peut permettre de détecter plus tôt certains cancers et d’éviter des examens trop fréquents dans d’autres cas » ajoute le Pr F. Dalenc.
MyPeBs* : my Personnal Breast Screening. Toutes les informations sur le site d’information : mypebs.eu/fr