Bilan d'activité 2021

télécharger



Communiqués et dossiers de presse


CP - Reconstruction nasale complète par biomatériau imprimé en 3D

CP - Octobre Rose, l'Oncopole bat campagne

CP - Myélome multiple, une étude en vie réelle en Occitanie-Ouest

CP-De nouvelles données de Phase 1 du vaccin contre le cancer

CP - Partenariat IRT Saint Exupéry et IUCT Oncopole

CP - Publication NEJM, hématologie (avec Gustave Roussy)

CP - Renouvellement partenariat "Sport & Cancer" entre le Stade Toulousain et l'IUCT-Oncopole

CP - Nomination Claire Genéty comme Directrice générale adjointe

CP -  Lever la résistance des métastases du cerveau pour mieux les traiter par radiothérapie

CP - Un an après son lancement, l’ASEI et l’IUCT-Oncopole présentent le bilan du projet Handicap & Cancer

CP - Colloque des Facteurs humains en santé

CP - Airbus et l'IUCT-Oncopole s'associent pour accélérer la recherche contre le cancer

CP - Congrès de l'ASH - 2021

CP - Premiers résultats vaccin individualisé contre le cancer

CP - L'après cancer du sein, on en parle ?

CP - Congrès de la SFH 2021

CP - Vaccin individualisé contre le cancer - 2021

CP - Accord stratégique avec MSD - 2020

CP - Maintien de la prise en charge - 2020

CP- BioFiss - 2020

CP - Un nouvel accélérateur en radiothérapie - 2020

CP - Certification Comprehensive cancer center - 2020

CP - Septembre turquoise - 2020

CP - Projet Apriorics - 2020

CP - Certification pharmacie - 2020

CP - CTL - publication Sciences - 2020

CP - Nomination DG - Jean-Pierre Delord - 2020

CP - CART-T Cells - 2020

CP - Octobre Rose - La vie après - 2019

CP - Mon E-Suivi IUCT-O - 2019

CP - Remise Fondation ARC - 2017

CP - Leucémies-rechute - 2017

Dossier de presse - IUCT Oncopole - 2014


Espace Presse

Pour toute demande presse concernant l'IUCT Oncopole :

Fleur de Lempdes, Directrice communication : 06 34 53 31 70
Mathilde Ratineaud (CHU) : 06 09 64 27 52


Les actualités Les actualités

Retour

Phytothérapie et médicaments : quelles interactions


Phytothérapie et médicaments : quelles interactions ?

Rencontre avec le Dr Véronique Pélagatti.


Y a-t-il un risque d’associer phytothérapie et médicaments anticancéreux ?

Dr Véronique Pélagatti : Il peut y avoir un risque surtout lors de la prise de médicaments par voie orale. Des interactions se produisent au niveau du foie. Certaines plantes pourraient bloquer des enzymes qui dégradent les médicaments au niveau du foie et provoquer une augmentation des quantités de médicaments dans le sang. Conséquences : l’apparition ou l’aggravation d’effets secondaires. D’autres plantes pourraient au contraire stimuler ces enzymes au niveau du foie et entraîner une diminution des quantités de médicaments dans le sang, donc une baisse de l’efficacité.

 

Quelles sont les plantes que vous déconseillez ?

Dr Véronique Pélagatti : Il existe encore peu d’études scientifiques dans ce domaine, il s’agit de conclusions basées sur des données théoriques. Donc, le principe de précaution nous conduit à déconseiller de façon générale l’utilisation de la phytothérapie lors de traitements oraux en cancérologie. Le millepertuis, par exemple, est contre-indiqué car il peut diviser par deux les effets des médicaments. Des plantes comme l’aubépine, la menthe fraîche, la sauge pourraient avoir ce même effet sans que l’on puisse connaître l’impact sur les concentrations des médicaments associés. D’autres plantes comme le chardon Marie, l’Aloé Vera, le fenouil, le gingembre, la passiflore ou la prêle augmenteraient plutôt les concentrations médicamenteuses donc les effets indésirables. Pour le desmodium très utilisé comme protecteur hépatique, une note datant de 2008 de l’agence française de sécurité sanitaire déconseille l’utilisation de compléments alimentaires contenant du desmodium en raison d’effets insuffisamment connus tant bénéfiques que délétères.

 

En parler à son médecin est-il important ?

Dr Véronique Pélagatti : Oui, car dans le cas d’association phytothérapie et médicaments et si le patient souhaite continuer à utiliser des plantes, le médecin pourra être plus vigilant et réaliser de façon plus rapprochée certains contrôles comme les bilans hépatiques.