12 000 euros pour la recherche contre les cancers péritonéaux

C'est tout un village qui s'est mobilisé autour d'animations sportives et culturelles pour soutenir l'équipe du Pr Bettina Couderc dans ses recherches de nouvelles thérapeutiques. « Nous avons deux champs d'études : d'abord la mise au point d'un traceur fluorescent qui repère les cellules cancéreuses, explique le Dr Gwenaël Ferron, chirurgien. Ce traceur améliorera la précision du geste chirurgical ». L'autre domaine porte sur le mécanisme de chimiorésistance, qui concerne 20 à 25% des cancers ovariens. Le phénomène s'explique : les cellules cancéreuses dérèglent certaines cellules environnantes pour que celles-ci les aident à se multiplier.

En analysant leurs interactions, Bettina Couderc a identifié une voie susceptible de bloquer le processus. Une étude de phase I vient de valider le concept. «Nous lançons début juin un essai de phase II dans plusieurs centres internationaux sous la coordination du Dr Laurence Gladieff. L'objectif est d'évaluer les bénéfices par rapport au traitement de référence » précise Bettina Couderc. En parallèle, ces travaux conduisent les chercheurs à développer un test prédictif pour identifier les patients éligibles à ce traitement.

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Les cancers du péritoine
Ce sont des maladies caractérisées par une dissémination des cellules cancéreuses dans la cavité abdominale. En France, ils représentent 4600 cas de cancers ovariens par an et quelques centaines de cas de cancers rares comme le mésothéliome péritonéal. Leur prise en charge est complexe et nécessite une équipe spécialisée, des traitements pointus (chirurgies lourdes, chimiothérapies intra-péritonéales…) et un accès à la recherche. A ce titre, l'IUCT Oncopole est labellisé INCa ‘centre expert' pour ces pathologies et dispose d'une équipe de recherche en transfert dédiée.

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