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Expertise
- membre de la Société française de gynécologie oncologique
- membre de l'European society of gynaecological oncology
- membre du groupe ARCAGY-GINECO
Septembre Turquoise
Le cancer des ovaires, plus de 5 000 nouveaux cas par an en France
Septembre turquoise est le mois de sensibilisation à la lutte contre les cancers gynécologiques, qui représentent 15 000 nouveaux cas annuels en France. Premier focus de notre série "Un Duo pour parler des cancers gynécos" sur l’une des trois tumeurs les plus fréquentes, celle de l’ovaire, avec le Dr Laurence Gladieff, oncologue médicale, et le Dr Gwenaël Ferron, chirurgien.
Le cancer de l’ovaire se développe dans la très grande majorité des cas à partir de l’épithélium – le tissu de surface de l’ovaire, et touche par an un peu plus de 5 000 femmes. Son diagnostic est difficile et souvent tardif, car les symptômes ne sont pas spécifiques, et il n’existe aucun test de dépistage efficace.
La chirurgie et la chimiothérapie restent les deux piliers thérapeutiques essentiels. La chirurgie a pour objectif de ne laisser aucune lésion cancéreuse visible et doit donc être réalisée par des chirurgiens experts. La prise en charge médicamenteuse a été profondément modifiée en quelques années, d’une part par une meilleure compréhension des dérèglements cellulaires, et d’autre part par le développement de thérapies ciblées. Environ la moitié des cancers dits de haut grade, les plus fréquents, ne sont pas capables de réparer correctement les cassures de l’ADN, ce qui les rend particulièrement vulnérables à une thérapie ciblée : les inhibiteurs de PARP. Dans environ 15 à 20% des cas, ce défaut de réparation est lié à une mutation sur un gène BRCA (1 ou 2), traduisant l’existence d’une forme héréditaire de cancer. Une consultation d’oncogénétique sera alors proposée, ainsi que s’il existe des antécédents familiaux de cancer du sein, de l’ovaire ou du côlon sans mutation BRCA identifiée.
En matière de recherche clinique et translationnelle, les travaux se poursuivent pour mettre en évidence d’autres dérèglements cellulaires et développer de nouvelles thérapies ciblées. L’objectif est de pouvoir proposer à chaque patiente le traitement le plus personnalisé possible.