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- Récupérer rapidement après une chirurgie gynécologique
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- Cancer du col de l’utérus : le dépistage gratuit généralisé
- 2900 euros pour le comité gynéco
- The IUCT Oncopole will host the 25th SFOG conference from October 22 to 24
Expertise
- membre de la Société française de gynécologie oncologique
- membre de l'European society of gynaecological oncology
- membre du groupe ARCAGY-GINECO
Septembre Turquoise
Le cancer de l’endomètre, le plus fréquent
Septembre turquoise est le mois de sensibilisation à la lutte contre les cancers gynécologiques. Ils représentent 15 000 nouveaux cas en France avec 3 types de tumeurs les plus fréquentes. Deuxième focus sur l’une d’entre elles, celle de l’endomètre avec le Dr Elodie Chantalat, chirurgien, et le Dr Claire Illac, pathologiste.
Aussi appelé cancer du corps de l’utérus, ce cancer a compté en France plus de 8 224 nouveaux cas en 2018. Il touche généralement les femmes après la ménopause, avec un âge moyen au moment du diagnostic de 68 ans. Les traitements reposent essentiellement sur la chirurgie, associée ou pas à la radiothérapie-curiethérapie. Actuellement les travaux de caractérisation biologique de ces tumeurs font progresser la prise en charge thérapeutique.
Dr Claire Illac : « Des ‘signatures’ moléculaires ont été identifiées et permettent de classer les cancers de l’endomètre en 4 groupes : les ultramutés ou POLEmut (porteurs de la mutation POLE), les hypermutés ou dMMR (avec déficience du système de réparation de l’ADN MisMatch Repair), le groupe avec altération de P53 (p53abn) et un quatrième qui englobe les profils dits non-spécifiques (NSMP). Les nouvelles recommandations sont basées sur une classification en quatre groupes de risque : bas, intermédiaire, intermédiaire-haut et haut. Cette classification intègre les données histologiques (grade, emboles, type histologique), les signatures moléculaires, et l'extension de la maladie selon la classification FIGO. »
Dr Elodie Chantalat : « Les travaux de recherche clinique portent sur la mise au point d’une stratégie adaptée pour chaque catégorie : immunothérapie pour les hypermutés (dMMR), désescalade thérapeutique pour les POLE par exemple. Puis l’objectif sera de déterminer pour chaque groupe la combinaison médicamenteuse la plus efficace avec les traitements de chirurgie et radiothérapie. Cela nécessitera la mise en place d’études cliniques multicentriques internationales incluant des centaines de patientes. »