Cancers du sein : des résultats qui ouvrent la voie à des traitements plus ciblés pour les patientes

Thématiques majeures des travaux de recherche co-signés par les équipes de l'Oncopole :

• Nouvelles analyses sur les traitements en chimiothérapie, avec l’objectif d’identifier plus précisément les patientes à risque de récidive à distance.
• Études sur la tolérance et les effets secondaires des inhibiteurs de CDK 4/6, en première ligne pour les patientes atteintes d’un cancer du sein HR+/HER2-.
• Études basées sur des données de vie réelle concernant l’utilisation des inhibiteurs de PARP pour les patientes porteuses de mutations génétiques (BRCA, PALB2).

 
Zoom sur les derniers résultats de l'étude "ADC Low" élargie à l'échelle européenne :

En 2023, l'étude "ADC-Low"  initiée par l’Oncopole avait évalué l’efficacité de l’administration séquentielle de deux anticorps drogues conjugués chez des patientes atteintes de cancer du sein métastatique exprimant faiblement HER2 (HER2-Low). Dans la suite logique de cette première étude, l'étude européenne (France, Portugal, Suisse) "ADC-Low-Europe" a nouvellement été conduite en 2025 grâce à la participation de près de 500 patientes. Ces nouveaux résultats qui sont présentés en communication orale par le Dr François Poumeaud, docteur junior à l'Oncopole, au San Antonio Breast Cancer Symposium (SABCS)  mettent en évidence que ce traitement par anticorps conjugués suivi d'un autre anticorps conjugués de même classe ne bénéficierait pas à toutes les patientes et ouvrent la voie à des recherches futures pour identifier les patientes répondeuses et optimiser l’efficacité de ces traitements séquentiels.

 
Accès aux études cliniques des patientes atteinte d'un cancer du sein lobulaire invasif :

Présentée en poster par le Dr Eleonora De Maio, oncologue médicale à l’Oncopole, cette étude analyse l'inclusion des patientes atteintes de cancer du sein lobulaire invasif (CLI) dans les essais cliniques. À partir d’une large cohorte française en conditions réelles, l’ étude montre que les patientes atteintes de carcinome lobulaire invasif (ILC) sont moins souvent incluses dans les essais cliniques que celles atteintes d’un cancer du sein métastatique de type NST. Cependant, lorsque les critères d’éligibilité pour une participation potentielle à un essai clinique sont pris en compte, les taux de participation deviennent comparables entre les deux groupes. L’âge apparaît comme le principal facteur expliquant la moindre inclusion des patientes ILC. Ces résultats soulignent que la sous-représentation de l’ILC dans les essais cliniques est principalement liée aux critères cliniques d’éligibilité et à la rareté de ce sous-type. Ces avancées ouvrent la voie à des traitements plus ciblés et adaptés pour les patientes. 

Pour découvrir l’ensemble des études co-signées par l’Oncopole, retrouvez la liste complète ICI

 
*Le SABCS est l'un des plus grands et prestigieux congrès médico-scientifique consacré à la recherche sur les cancers du sein et rassemble chaque année près de 10 000 experts, cliniciens, chercheurs, soignants, associations de patients, industriels.